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THE ZERO THEOREM Terry Gilliam

THE ZERO THEOREM Terry Gilliam

Les seconds rôles sont eux aussi très bons, la palette d’acteurs joue très bien et donne du corps et de la densité à Ryan mais aussi à son histoire. On peut citer Wendell Pierce (Suits, The Wire), Abbie Cornish (Robocop), Noomie Rapace (Seven sisters), ou encore Jordi Mollà (Bad Boys 2). Depuis 2013, Jack Ryan est mis au placard, plus une seule adaptation cinématographique à se mettre sous la dent.

  • Il est alors possible, à nouveau, de représenter ces relations à la façon d’un quadriparti (Fig. 2).
  • On y songe d’autant plus qu’au gré de ses diverses missions, Bourne circule dans le monde entier, et dans bon nombre de villes européennes, parmi lesquelles Athènes, dont la géographie méditerranéenne n’est pas sans rappeler Marseille.
  • C’est une science du montage qu’il n’a pas comme GreenGrass.
  • Les perdants de cette mêlée d’idées creuses sont les vedettes.
  • On ne croit jamais à l’innocence de ceux qui fourrent leur nez partout et ne savent jamais tenir leur langue.

Une histoire politique, Paris, Libertalia, 2018, p. 57–61. Parmi les nombreux rapprochements entre cité industrielle, âges obscurs (Dark Ages) et médiévalisme, Batman, le « Dark Knight », est une « gargouille ailée » qui se penche en avant au-dessus de la ville, tout au bord d’un gratte-ciel (p. 64). 37 Michel Foucault, « Leçon du 24 janvier 1979 », dans Id., Naissance de la biopolitique.

Casque d’Or, de Jacques Becker (StudioCanal, Blu-Ray/4K)

Le récit se concentre sur deux périodes de la vie de Brian Wilson, le fondateur et principale force créative des Beach Boys. D’un côté, Paul Dano interprète (brillamment, comme d’habitude) l’artiste en 1966, au moment de la création de Pet Sounds, l’un des albums les plus importants de l’histoire du rock. De stéroïdes de gym pharmacie l’autre, John Cusack joue le Brian Wilson des années 1990, sous tutelle, détruit par de lourds traitements médicaux et un passé particulèrement lourd. Deux capsules temporelles qui se répondent au travers des doutes et des fragilités de Brian, couvantes dans les années 1960 et flagrantes 30 ans plus tard.

Olivier Assayas, le réalisateur, était entouré de toute son équipe, et était visiblement très content d’être là. “Pendant très longtemps on a eu un peu peur de montrer les années 70 à l’écran. C’était une décennie de passions, de violence, qui semblait extrémiste”, observait le producteur Daniel Leconte. “Mais aujourd’hui, la perspective du temps fait qu’on peut l’aborder de façon libre, sans préjugés” a-t-il ajouté. A priori les récompenses pour honorer le meilleur de la télévision nous concerne peu.

Jennifer Lopez et Ben Affleck, Love Story saison 2

On ne pourrait résumer en quelques lignes l’histoire de la Shaw Brothers, la plus célèbre société de production hongkongaise qui, à partir de la fin des années 1950, a produit pendant des décennies certains des films asiatiques les plus importants de l’Histoire — aux côtés de films bien plus anecdotiques et B. Dans les années 1980, la recette se fatigue un peu, forçant à chercher du sang neuf dans les rangs des cinéastes bossant pour la maison. Arrive Tony Liu, qui pondra six longs en deux ans, dont The Lady Assassin, marqueur parfait de son style, à la chorégraphie et au rythme unique en son genre. Pas un Shaw Brothers des plus traditionnels, mais bien l’un des plus curieux et donc intéressant.

Edward Norton superstar, tête à gifles sympa de gamin flapi, est convaincant en somnambule, comme l’auteur dans sa fixation mélancolique manifestement familière. Dans Seven, Morgan Freeman le flic désabusé ne pouvait plus fermer l’oeil sans le secours d’un métronome ; et Brad Pitt somnolait entre deux rames de métro; avec Fight Club, la déprivation de sommeil devient la vie même, comme anxiété. Le «narrateur» wasp ne se repose jamais, sauf en avion; c’est dans ce contexte de jet lag qu’il disjoncte (idem le film).

Bon, le gars Jason Bourne, maintenant il sait c’est quoi son nom et c’est pas Jason Bourne (comme c’est écrit sur l’affiche), c’est David Webb (ça fait tout de suite moins badass, on dirait plutôt un nom d’expert comptable). Adepte du free fight au fin fond de la Grèce (coucou Rambo III), il se retrouve à nouveau embarqué dans la chasse à son passé qui n’en finit pas de pas passer tout en étant traqué par les vilains méchants de la CIA du FBI des ordinateurs des USA qui lui ont lobotomisé la tronche pour le métamorphoser en tueur ! Mais le retour triomphal se transforme en suicide artistique collectif ! Damon et Greengrass convertissent leur héros « réaliste » en machine infernale invincible imbécile, en fantôme qui surgit toujours de nulle part, en cyborg indestructible grotesque, en robot décérébré immortel digne des pires parodies ZAZesques.

Le quadriparti : des hommes et des dieux

Les cinéphiles connaissent Tanaka pour son immense carrière d’actrice dans les années 1930, 1940 et 1950, devant les caméras de Mizoguchi ou Ozu notamment. On connaît moins le pendant réalisatrice de cette dernière. Six films sortis entre 1953 et 1962, faisant d’elle la seule réalisatrice de cet âge d’or du cinéma japonais, ici remastérisés et réunis dans un coffret par Carlotta — après avoir fait l’objet d’un beau cycle en salle cet été.

Section française de la critique internationale du sport], L’Idéologie sportive. Chiens de garde, courtisans et idiots utiles du sport, Montreuil, L’Échappée, 2014. Annabella Bambouet, Paris, Presses de la Cité, 2012, p. 636–637.

John Travolta n’a pas seulement été soumis à une transformation physique, il a dû apprendre à «être une femme» pour le rôle d’Edna Turnblad dans Hairspray. Il est sans doute l’un des acteurs qui se met le plus dans la peau du personnage ! En 2007 il a dû prendre 30 kilos de graisse pour le film Chapitre 27.

Oncle Vania résiste à la mise en scène…

Nous suivons maintenant Dolores, Bernard et les autres dans le monde réel, plus violent encore. Westworld reste l’une des dernières très grandes séries sorties par HBO, avec une production impressionnante, une bande-son sublime et un casting de très haute volée. Notons enfin, par pur plaisir, que Diana Rigg et Jane Fonda, deux des plus belles femmes du cinéma des années 60 et 70, s’affronteront dans la catégorie meilleure actrice invitée (série dramatique), la première pour Games of Thrones, la seconde pour The Newsroom.